« Un terroir particulier, un paysage grandiose au cœur de la région bandolaise.
En 40 ans, le Château de Pibarnon s’est hissé parmi les grandes références de l’AOC Bandol. Une renommée acquise grâce à des terres d’exception, sans équivalent dans le reste de la région. Un don de la nature que la famille de Saint Victor a su faire fructifier au fil des ans. »
Pibarnon… Un grand nom du vignoble provençal, l’un des rois de l’AOC Bandol. Un habitué des tables étoilées et des caves de vieillissement. Une référence que l’on imagine volontiers façonnée par une longue, très longue histoire. Et bien non ! Derrière cette réussite se cache à peine deux générations : Henri et Catherine de Saint Victor ont initié cette belle aventure ; leur fils, Eric, l’a poursuivie avec maestria.
Tout commence en 1977. En balade dans le Sud, attablés à un restaurant bandolais, les Saint Victor piochent au hasard de la carte un rouge du cru : un Pibarnon 1975. C’est le coup de foudre. Un vrai, un grand qui va faire basculer leur vie. Car, de retour dans la région l’été suivant, ils visitent ce domaine qu’il les a tant enthousiasmé un an plus tôt et découvrent alors qu’il est à vendre. L’affaire est vite conclue. Et tant pis si le couple ignore tout de la vigne. En effet, jusqu’ici, leur monde à eux, c’est l’industrie pharmaceutique. Ils en sont convaincus : la passion et le travail pallieront leur manque d’expérience. Ils vont faire des miracles…
Après avoir étendu le vignoble, rénové l’habitation qui s’y trouve, agrandi et équipé la cave, Henri et Catherine commettent enfin leurs premiers vins, seulement aidés d’un œnologue du coin : Jean-Paul Aubanelle. Le trio réussit cette entreprise au delà de toute espérance : en 1980, ce millésime fondateur rafle trois médailles d’or au Concours Agricole de Paris. Une pour chaque couleur. C’est le départ d’un incroyable Grand Chelem : six années de rang, Pibarnon s’adjuge les trois médailles du plus beau métal. Un succès qui ne passe pas inaperçu !
L’histoire est belle ; elle va devenir magique ! A la fin des années 80, Eric prêtant mains fortes à ses parents, la famille décide d’agrandir le domaine et acquiert à cet effet les 20 hectares faisant face à leur cave. Divine surprise : les études de sol révèlent la présence de marnes bleues du Santonien. Comme à Yquem et Pétrus ! Associées aux autres terroirs de la propriété, travaillées — comme l’ensemble de l’exploitation — avec le plus grand naturel, ces argiles aux reflets bleutés, gorgées d’oligo-éléments, vont définitivement asseoir la renommée de la maison en participant grandement à la complexité et l’élégance de ses vins.